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Script VF The House of the Dead

 La Maison des Morts - script VF

  (Script VF tiré du script VO écrit par Rhéa01)

 

Bruits de conversation.

Barry : C'est l'heure. S'il vous plaît, veuillez prendre votre verre et rejoindre madame Wintergreen près du feu.

Mme Wintergreen : Réunissez-vous, tout le monde ! Les morts n'aiment pas qu'on les fasse attendre. Approchez !

Ianto : Jack ! Gwen ! Vite, ça commence !

Mme Wintergreen : Ne soyez pas timides, rapprochez-vous. Voilà. Si nous joignions tous nos mains. Parfait. Bien. Ceci est la dernière nuit dans la Maison des Morts, le pub le plus hanté du Pays de Galles. Et vous êtes tous ici à cause de quelqu'un que vous avez perdu. Alors, soyons direct.

"J'appelle les Morts. J'appelle les Morts ! Veuillez vous manifester pour nous !"

Ianto : Jack, il se passe un truc.

Musique angoissante.

Mme Wintergreen : Ayez une pensée pour vos proches, qui sont venus, désireux de vous revoir. Sentez leurs esprits tendre vers vous, unis et proches de vous. Venez, gentils fantômes, venez dans la Maison des Morts.

Bruits de meubles qui se déplacent, cris.

Barry : Gentils fantômes ? C'est une blague ?

Ness : Vous avez vu cette chaise ?

Barry : Il faudra payer pour ça !

Ianto (angoissé) : Jack, où es-tu ?

Mme Wintergreen : Je vous en prie, faites moins de bruit.

Barry : Nous avons payé pour une séance, Mme Wintergreen, pas pour mettre le désordre, chérie.

Mme Wintergreen (excitée) : Je suis désolée, Barry. C'est la première fois que ça arrive mais n'est-ce pas impressionnant ? Que tout le monde garde son calme ! Cet esprit ne nous veut aucun mal.

Ianto (paniqué) : Jack, Gwen, où êtes-vous ? Ça part en vrille.

Ness : Regardez la planche de ouija !

Femme : Incroyable. Personne ne touche le verre, il bouge tout seul.

Barry : Et ça dit quoi ?

Mme Wintergreen : Il épelle un nom. Esprit, dis-nous, qui vient ? J, (bruit de verre qui se déplace sur la planche), A, C...

Bruit de Faille, installation électrique qui saute.

Barry : Gardez votre calme ! Ce sont les fusibles qui ont dû sauter.

Mme Wintergreen : Quelqu'un vient. Regardez la porte ! Je Le vois qui entre. C'est un soldat !

Jack : Capitaine Jack Harkness. Vous êtes tous en grand danger !

 

Générique TW

 

Barry : Quelqu'un peut-il allumer les bougies, s'il vous plaît ?

Mme Wintergreen : Capitaine Harkness. Mon nom est Eva Wintergreen. N'ayez pas peur, ami esprit. Vous êtes venu jusqu'à nous depuis l'autre côté.

Jack : De Cardiff, en fait.

Mme Wintergreen : Je vous demande pardon ?

Jack : Je suis venu pour vous avertir.

Ianto : Jack, tu es en retard !

Jack : Oh, Ianto ! C'est bon de te voir !

Bruit d'étoffe.

Ianto : désolé, Jack. Je n'ai rien pu faire pour l'éviter.

Barry : Hey mon vieux ! Vous dites que vous n'êtes pas un esprit ?

Jack : Je suis en chair et en os. Croyez-moi. Maintenant, écoutez-moi.

Mme Wintergreen : Je suis très déçue. J'étais persuadée d'avoir senti une présence dans cette pièce.

Jack : Je suis venu pour vous prévenir. Vous êtes en danger.

Ianto : Nous ne serions pas là, sinon, pas vrai ?

Jack : Vous devez arrêter la séance !

Mme Wintergreen : Mais c'est impossible. Nous sommes connectés à l'autre monde.

Barry : Je peux vous assurer que ça fout les jetons ! Mais c'est marrant et sans danger.

Jack : Ce qui se passe ici n'a rien d'amusant. (soupir) Vous êtes le propriétaire ?

Barry : Exactement. Et vous êtes ?

Jack : Je dois vous parler en privé.

Barry : Suivez-moi ! J'ai un fusible à réparer.

 

TWTWTWTW

 

Barry : Tenez cette lampe-torche, je vous prie, pendant que je répare ce truc ! Allez !

Jack : Je sais que ça vous parait bizarre mais vous devez m'écouter.

Barry : Vous êtes un gars de la Brasserie, pas vrai ?

Jack : Non, je suis de...

Barry : Combien ils vous paient, petit ? Hein ? 50 ? 100 ?

Jack soupire.

Barry : C'est pas croyable. Ils refusent de nous laisser profiter de notre dernière nuit. Allez ! Que la lumière soit ! Ah, c'est beaucoup mieux !

Jack : Je ne suis pas de la Brasserie.

Barry : Oh, vous vous pointez juste à notre soirée de clôture. Vous savez depuis quand cet endroit est ouvert ?

Jack : 600 ans.

Barry : Ouais c'est ça. Le pub le plus hanté du Pays de Galles, la Maison des Morts. Vous imaginez l'Histoire de cet immeuble.

Jack : J'en suis conscient, je vous assure.

Barry : La direction de la Brasserie change et nous voilà, tout à coup, avec un immeuble plein d'appartements. Nous ne faisons que dire adieu à cet immeuble. Donner une soirée d'adieu aux esprits. Mme Wintergreen est la meilleure pour ça.

Jack : Elle ne travaille pas seule.

Barry : Vous faites partie du spectacle, c'est ça ? Vous êtes dans l'équipe ? Ok, n'en dites pas plus ! Je le garde pour moi.

Jack : Je ne travaille pas pour elle. Madame Wintergreen est un medium très doué et elle est en relation avec quelque chose de très dangereux. Si la séance continue, tout le monde ici va mourir. Je ne peux pas vous sauver.

Barry : Rentrez chez vous. Si vous n'y croyez pas, ces gens y croient.

Jack : J'y crois. C'est pour ça que je ne peux pas vous laisser poursuivre.

Barry : Rentrez chez vous ! Je vous le demande gentiment.

Jack : Arrêtez la séance. Je vous le demande gentiment !

Barry : Très bien ! Pouvez-vous me rendre ma lampe torche ?

Jack : Bien sûr. Je...

Barry : Merci beaucoup !

Il le frappe et Jack tombe.

Jack : Aïe !

Barry : Camarade !

 

TWTWTWTW

 

Gwen (dans l'oreillette) : Ianto, que se passe-t-il ?

Ianto (soulagé) : Gwen ! Oh, Gwen ! On n'a pas pu arrêter la séance. C'était bizarre. Les meubles volaient de partout.

Gwen : Oh, c'est pas vrai ? Alors c'est pour ça que Jack nous a amenés ici.

Ianto : Pourquoi ? Il ne t'avait rien dit non plus ?

Gwen : Jack Harkness, celui qui ne laisse rien voir de son jeu.

Ianto : Quelle surprise ! Où es-tu ?

Gwen : En route. C'est plus long que je ne le pensais.

Ianto : A qui le dis-tu ? La circulation, c'est un cauchemar.

Gwen : Je ne devrais plus tarder, Ianto. Dis-moi ce que fait Jack, il m'inquiète.

Ianto : Ouais, en fait, où est Jack ?

 

TWTWTWTW

 

Ianto : Jack ?

Jack : Hey, Ianto !

Ianto : Jack, qu'est-ce qui t'est arrivé ?

Jack : Wow, le propriétaire m'a assommé.

Ianto : Il est imposant.

Jack : J'aurais dû le voir venir. Et cette nuit encore est pleine de surprises.

Ianto : Laisse-moi te dégager. Là.

Bruit d'étoffe. Jack soupire.

Ianto : Laisse-moi faire.

Jack : Aie. Ah.

Ianto : Tu aurais pu te servir de ton flingue.

Jack : Je l'ai laissé à la maison. Ce soir est dédié à la magie, pas aux flingues.

Ianto : Vraiment ? Jack ? Que s'est-il passé ici ? Vraiment, cette séance n'avait rien d'ordinaire, non ? Je suis inquiet.

Jack : Tu es inquiet ? Ianto...

Ianto : Que se passe-t-il ?

Jack : Il existe un secret caché sous la Faille, une ombre qui vient du plus ancien univers de tous les temps, Seriath, la mère nourricière de la Mort. Elle y est coincée depuis aussi loin que le Temps existe.

Ianto : Et elle a trouvé un moyen de s'en échapper.

Jack : Ouais ! Et tout se déroule dans l'ordre. Le bon endroit, au bon moment, et la femme idéale pour agir.

Ianto : Madame Wintergreen.

Jack : Elle est la passerelle entre les mondes. Un medium puissant appelé pour une séance dans le pub le plus hanté du Pays de Galles.

Ianto : La Maison des Morts, construite à l'intérieur d'un vieux rocher circulaire, et qui domine la Faille. Bien, si un truc doit marcher, ça doit être ça.

Jack : Le pub est situé sur une brèche de la Faille, un lieu dont Seriath peut se dégager si quelqu'un d'assez fort lui montre la voie. Et l'esprit est en train de persuader Madame Wintergreen de faire exactement ce qu'il faut.

Ianto : Une minute. L'esprit est réel ?

Jack : Seriath vient d'un monde qui précède le Temps. Elle peut ainsi le dévier. Elle envoie aux gens des visions pour les piéger. Toutes ces personnes sont venues ici pour revoir des êtres chers. Une dernière fois. Et Seriath se nourrit de ce besoin. Elle va s'en rapprocher puis elle va les dévorer. Si elle atteint le monde extérieur, elle le réduira en pièces, en utilisant les morts comme arme.

Ianto : Comment la vaincre ?

Jack : Si on parvient à les empêcher d'établir le contact avec Seriath, on pourrait tous les sauver. Sinon, ils seront tous ses premières victimes.

Ianto : On doit arrêter cette séance !

Jack : Il y a autre chose, Ianto. Seriath sait que je suis là. Elle voudra utiliser l'esprit des morts contre nous.

Cris de femme.

Ianto : Ça venait du bar !

 

TWTWTWTW

 

Ness : Quelque chose m'a touché ! C'est si froid et cette odeur ! Je connais cette odeur !

Femme : Les esprits se rapprochent de nous.

Mme Wintergreen : Venez tous ! Nous allons réessayer, d'accord ? J'appelle les Morts ! N'ayez pas peur, nos êtres chers viennent à nous, ne les rejetez pas ! Rapprochez-les !

Bruit de porte.

Ianto : Arrêtez tout !

Jack : Arrêtez ! Et écoutez-moi !

Mme Wintergreen : Ils sont en train de venir.

Fracas divers, conversations, exclamations.

Mme Wintergreen (en transe) : Les Morts... sont parmi nous... Y a-t-il quelqu'un qui s'appelle Ness ?

Ness : Oui, c'est moi.

Mme Wintergreen : Il y a quelqu'un pour vous. Votre frère.

Ness : Tony ! C'est lui c'est certain ! J'ai bien reconnu son après-rasage.

Mme Wintergreen : Vous allez bientôt le voir. Et Barry ? Où êtes-vous mon cher ?

Barry : Par ici, Madame Wintergreen !

Mme Wintergreen : Votre épouse vient de se joindre à nous, Helen. Elle est fière de vous, vous qui avez réussi à faire en sorte que cet endroit soit encore fréquenté. Et elle vous pardonne.

Barry : Helen ? Helen ? Où es-tu mon amour ? Je veux te voir.

Mme Wintergreen: Concentrez-vous et vous les verrez, allez tout le monde ! Pensez à vos chers disparus, tendez leur la main et ils vous répondront.

Ianto : C'est réel, n'est-ce pas ?

Jack : Oui.

Mme Wintergreen : Y a-t-il un Ianto Jones parmi nous ?

Ianto : C'est moi.

Mme Wintergreen : J'ai un message de la part de votre père.

Ianto : Quoi ?

Mme Wintergreen : C'est un mot : "trahison".

Jack : Ca suffit... Vous êtes allée trop loin, Mme Wintergreen. Vous ne savez pas ce que vous êtes en train de faire. Vous devez arrêter tout ! Réveillez-vous, Mme Wintergreen !

Il la secoue.

Ianto : Réveillez-vous !

Elle se réveille.

Mme Wintergreen : La connexion est rompue.

Barry : Helen chérie, où es-tu ? Je ferai tout ce que tu voudras !

Ness : Tony, je ne te vois pas.

Mme Wintergreen : Ils sont tous partis, mes amis, ils sont tous repartis chez eux.

Barry : Encore vous ! Je croyais avoir été clair ! Vous n'étiez pas le bienvenu ! Bon sang, pourquoi avez-vous fait ça ?

Jack : C'est allé trop loin. Vous ne pouvez pas terminer la cérémonie.

Barry : Et de quel droit, hein ? Ils étaient là !

Ness : Ils étaient réels !

Jack : Oui, en effet. Les morts étaient dans cette pièce. Cela ne vous démontre-t-il pas que c'est mal ?

Ness : Je m'en fiche ! J'étais sur le point de revoir Tony et vous avez tout gâché !

Barry : Fichez le camp !

Mme Wintergreen: Que personne ne s'inquiète. Je m'en occupe. Suivez-moi, Mr Harkness. Allons discuter un peu.

 

TWTWTWTW

 

Jack: Madame Wintergreen, vous êtes sous emprise. Vous alliez offrir la vie à quelque chose de démoniaque.

Mme Wintergreen : Savez-vous exactement ce qu'est un esprit, Jack ? Ce n'est pas une lueur vacillante, un plancher qui grince, ou un visage collé contre la fenêtre. Un esprit est une personne qui revient pour dire adieu.

Jack : Non, ces esprits n'ont rien à voir avec ce genre-là. Vous avez fait remonter à la surface quelque chose de si noir. Seriath est un vieux démon. Elle fait exactement ce que vous faites. Elle se sert des morts.

Mme Wintergreen : Je ne me sers pas des morts. Voyez ce que j'ai accompli ! J'ai rendu toutes ces personnes ici tellement heureuses. Pourquoi devrais-je cesser ?

Jack : Elle va se nourrir de vous. Vous allez tous mourir !

Mme Wintergreen : Je n'y crois pas. Ces esprits sont si gentils. Avez-vous perdu quelqu'un de cher, Jack?

Jack : Oui.

Mme Wintergreen : Dans ce cas, vous savez que l'on est capable de tout pour revoir nos disparus.

Jack : C'est trop tard, n'est-ce pas ? (Il s'éloigne).

Mme Wintergreen : Oui ! (claquement de porte)... Oui, Seriath, c'est bien ça ? J'aimerais vous parler. Pour vous remercier.

 

TWTWTWTW

 

Barry : Votre attention tout le monde ! Vu les circonstances, je rouvre le bar. Je pense que nous avons tous besoin d'un verre.

Ianto : Euh... Un moyen d'avoir une tasse de café, s'il vous plait ?

Barry : Ce fichu percolateur est cassé. Où est Tim ? Ne me dites pas qu'il a encore démissionné ! C'est la 3ème fois cette semaine. Je vais descendre changer les fûts dans la cave.

Il s'éloigne.

Ianto : Donc, pas de café !

Gwen (oreillette) : Ianto !

Ianto : Gwen. Ecoute ! Jack dit que quelque chose de terrible s'est échappé de la Faille.

Gwen : Pourquoi ne nous en a-t-il pas parlé plus tôt ?

Ianto : Je l'ignore. Je suis au bar, je veille à ce qu'ils ne reprennent pas la séance tandis que Jack fouille le pub.

Gwen : Ianto, est-ce que Jack se comporte normalement ?

Ianto : Eh bien, non, il n'est pas dans son état normal. Il a l'air terrifié. Tu arrives quand ?

Gwen : Bientôt. Dès que possible je te rejoins. Essaye de savoir ce qui cloche avec Jack.

Ianto : Je vais essayer, Gwen.

Gwen : Merci, Ianto. Y en a pas deux comme toi !

Père de Ianto : Je t'attends Ianto.

Ianto : C'est pas toi, impossible !

Père de Ianto : Monte à l'étage.

 

TWTWTWTW

 

Barry : Bon, c'est toi le tonneau ? (explosion de bouteilles) Qui est là ? Pas encore un de ces tarés ?

Helen : Non, Barry, c'est moi.

Barry : Helen, je te vois. C'est vraiment toi ?

Helen : Bien sûr. Je n'aurais pas raté notre dernière nuit, hein ? Pour rien au monde. (explosion). Désolée, je nettoierai dans un instant (explosion de bouteilles). Oh, et voilà que je remets ça !

Bruit de verre.

Barry : Tu n'as pas changé, Helen chérie.

Helen : Oh tu as pris un peu de poids, ça te va bien.

Barry : Vraiment ? Oh, tu m'as manqué.

Helen : Toi aussi. Approche.

Barry : Tes mains sont si froides.

Helen : Je sais. Tu vas me réchauffer.

Barry : Oh, Helen, mon amour.

Helen soupire et rit.

Barry : Ton odeur est la même (bisou). Que c'est bon. Comme au bon vieux temps. Un petit coup rapide dans la réserve.

Helen : Que dirais-tu de boire un verre ?

Barry : Non, j'ai arrêté de boire.

Helen : Tu as changé. Allez ! Juste une gorgée, au nom du bon vieux temps. Et ça continue. Désolée.

Barry : Je nettoierai plus tard. Tu es revenue, c'est tout ce qui compte. Helen, mon amour. Tu es encore si froide.

Helen : C'est parce que je suis morte, mon chéri.

Barry : Oui, excuse-moi. Qu'est-ce que c'était ? (Bruit de bouteilles qui s'entrechoquent). C'était quoi ?

Helen : C'est moi. J'ai faim. J'ai tellement faim !

Barry hurle, les bouteilles se brisent avec fracas.

 

TWTWTWTW

 

Ianto : Salut, je suis là. Hé ho ?

Père de Ianto : Salut, fils.

Ianto : Oh mon dieu !

Père de Ianto : Tu as bonne mine. Joli costume, les chaussures auraient eu besoin d'un petit coup de cirage.

Ianto : C'est bien toi !

Père de Ianto : Évidemment ! Approche, Ianto.

Ianto : Tu es mort.

Père de Ianto : Oui.

Ianto : Ok.

Père de Ianto : Tu n'as jamais téléphoné, hein ?

Ianto : Pardon ?

Père de Ianto : Je me suis procuré ce portable exprès, le premier de ma vie. Je me suis assuré que ta mère te donne le numéro. Les portables sont interdits normalement dans les hôpitaux, mais ils ont fait une exception pour moi. J'attendais un important coup de fil.

Ianto : Papa... Non !

Père de Ianto : Je l'ai laissé constamment chargé. L'infirmière me disait qu'à la longue c'était pas conseillé pour la pile. Quelle importance ? J'ai attendu ton appel, pendant 3 semaines.

Ianto : Je ne savais pas quoi te dire.

Père de Ianto : Comme toujours, hé ? Mais c'est du passé. Approche. Y a quelque chose qui cloche un peu avec les épaules de cette veste.

Ianto : Papa !

Père de Ianto : Non, c'est pas le tissu, il est même de qualité. Mais la coupe de la veste est lamentable (Ianto soupire) Tu ne voulais pas me voir avant, et tu ne veux pas me voir aujourd'hui.

Ianto : Ce n'est pas juste. Pourquoi es-tu revenu ? On n'a jamais eu grand chose à se dire tous les deux. Et aujourd'hui. Alors ?

Père de Ianto : On m'a donné l'opportunité de te parler.

Ianto : Qui ?

Père de Ianto : Là, tu t'intéresses à ce que j'ai à dire !

Ianto : Tu es revenu des Morts avec un message.

Père de Ianto: Ton ami... Jack, fais-le partir, tu veux ? Il ne peut pas l'empêcher de revenir, pas maintenant. Et elle va tous nous ramener avec elle, tu saisis ? Les morts, nous allons tous revenir, Ianto. Ta maman, moi, et tant d'amis, Owen, Toshiko et ta charmante copine.

Ianto : Lisa ?

Père de Ianto : Ianto, nous allons vraiment revenir à la vie. C'est génial, non ? Dis-le à Jack, d'accord ? Dis-lui de faire demi tour et de partir avec toi.

Ianto : Impossible.

Père de Ianto : Je vais te dire un petit secret, Ianto. Toi et moi on n'est pas si différents que tu ne le crois.

Ianto : C'est à dire ?

Père de Ianto : On trahira tous les deux les gens qu'on aime.

Ianto : Non, c'est pas vrai. Je ne suis pas comme toi.

Père de Ianto : Si, nous sommes pareils, fils.

Ianto : Non ! Non !

 

TWTWTWTW

 

Ianto : Papa ?

Jack : Hé, Ianto. Ianto Jones. Je suis venu te chercher.

Ianto (en pleurs) : Me voilà.

Jack : Hé, qu'est-ce qui s'est passé ?

Ianto : J'ai vu... j'ai vu mon père. C'était vraiment lui. Oh mon dieu !

Jack : Hé, hé, tout va bien. Je suis... là. Hey, Ianto, je te demande pardon. Je t'ai prévenu que Seriath utilise les morts contre nous. Madame Wintergreen ! Qu'a-t-elle fait ?

 

TWTWTWTW

 

Bruits de pas, escalier?

Ianto : Excusez-moi, pouvons-nous passer ?

Ness : Arrêtez-vous, je vous prie.

Jack : Je dois entrer !

Ness : Je m'appelle Ness.

Jack : Enchanté de faire votre connaissance, Ness. J'adorerais bavarder mais...

Ness : Non, je vous en prie. Ne retournez pas au bar.

Jack : Quelque chose de terrible va se passer, vous devez me croire !

Ness : Je ne sais pas ce que je dois croire, mais je connais bien mon frère, Tony. Pas très beau, un boulot de misère, peu soigné, souvent mal rasé, mais c'était mon frère, et je l'aimais. Elle me le ramène.

Jack : Vous ne pouvez pas faire confiance aux Morts ! Croyez-moi, c'est impossible !

Ness : Si quelqu'un que vous avez aimé revenait vers vous, vous vous y accrocherez et vous ne le laisseriez plus partir, n'est-ce pas ?

Jack : Je sais ce que je dois faire.

Ianto : Je suis désolé. Sincèrement.

Ness : Non, je vous en prie !

Bruit de porte ouverte, conversation dans le bar.

Ness : Oh Tony...

Tony : Je suis là, Ness. Je suis là.

Ness : Tony ! Oh, il fait si froid d'un coup !

Tony : Ouais.

Ness : C'est bon de te voir. Tu n'a rien entendu de ce que je disais, n'est-ce pas ?

Tony : Peu importe. Approche-toi de moi, Nessy, et serre-moi. J'ai si froid.

Ness : Oui.

Tony : J'ai si froid. Et j'ai... tellement faim !

 

TWTWTWTWTW

 

Mme Wintergreen : Nous en appelons à Seriath, Reine des Morts. Seriath, nous voulons simplement vous dire merci pour ce que vous nous avez montré, pour avoir ramené nos chers disparus parmi nous, depuis le Royaume des Morts. Seriath, nous vous sommes si reconnaissants ! Bien, à présent tout le monde se réunit, se tient par la main, en grand cercle, en signe d'accueil chaleureux, sans peur. Seriath, fiez-vous à nous : Que voulez-vous ? Nous vous ouvrons notre coeur.

Jack : Arrêtez !

Ianto : Arrêtez, s'il vous plait !

Mme Wintergreen : Elle arrive. Seriath arrive. L'ultime porte s'ouvre.

Jack : Non !

Ianto : C'est de ma faute ! Je suis désolé. Rien ne se serait passé si tu n'étais pas revenu pour me chercher.

Jack : Sans blague !

Mme Wintergreen : Elle est ici, dans cette pièce, en compagnie de nos chers disparus. Leur main se lèvent pour vous taper sur l'épaule. Ils sont là. Bientôt nous pourrons les voir, les toucher. (vagissements) Hé, qu'est-ce que cela ? C'est vraiment toi ? Mon bébé ? Mon petit Ben ! (cris d'un bébé) Où es-tu ? Maman vient te chercher. (Pleurs du nourrisson)

Jack : Je vous en prie, Madame Wintergreen !

Mme Wintergreen (en transe) : Oh, oh, ici, on m'a déposé sur le seuil de la porte. Laisse-moi entrer.

Ianto : Qu'est-ce qu'elle a ?

Mme Wintergreen: N'ayez pas peur ! Je parle à travers cette femme. Je viens vous avertir que quelqu'un vous menace grandement.

Ianto : Je n'aime pas ça !

Mme Wintergreen : Il vous dupe par son apparence, et vous ne devez pas lui faire confiance. Son nom est... Jack.

Jack : C'est bon, tout va bien. Reculez ! Et écoutez-moi ! Elle n'est pas digne de confiance !

Ianto : Bordel, Gwen, où es-tu ?

Gwen : Pas loin, Ianto. C'est vrai ce que je viens d'entendre ?

Ianto : Oui, Seriath nous dit que Jack est une menace pour nous.

Gwen : Je savais que quelque chose ne tournait pas rond. Ne lui fais pas confiance, Ianto !

Ianto : Quelque chose ne tourne pas rond chez Jack, c'est ça, Gwen ? Jack ! Est-ce que c'est vrai ?

Jack : Ce que dit Seriath est vrai.

Ianto : Jack ?

Mme Wintergreen/Seriath : Vous voyez...

Jack : Je suis venu pour vous arrêter, Seriath et je le ferai !

Mme Wintergreen/Seriath : Et comment allez-vous vous y prendre, Jack ?

Jack : Le contenu de cette boîte vous détruira !

Il sort une boîte.

Ianto : Oh mon Dieu !

Mme Wintergreen/Seriath : Je vous avais dit qu'il veut tous nous tuer.

Gwen : Que se passe-t-il, Ianto ? Jack perd la tête ?

Ianto : Je sais pas. Il possède un objet bizarre. Oh Gwen, je regrette que tu ne sois pas là !

Gwen : J'arrive d'une seconde à l'autre, je te le jure !

Ianto : Jack, tu n'as pas l'intention de le faire ?

Jack : C'est mon devoir, Ianto.

Ianto : Je t'en prie, laisse-les partir.

Jack : Bien sûr ! Vous êtes tous libres ! Regardez-moi, je reste ici avec ma boîte et je ne vais faire sauter personne. Du balai !

Fuite de l'assistance.

Mme Wintergreen/Seriath : Je reste ! J'ai encore des choses à régler. C'est entre vous et moi désormais.

Ianto : Jack, donne-moi cette boîte, s'il te plait ! C'est quoi exactement ?

Jack : Ianto, tu me fais confiance ?

Ianto : Là tout de suite, pas vraiment, non !

Jack : Moi je t'ai toujours fait confiance. Tiens, attrape !

Il lui lance la boîte.

Ianto : Oh, mon Dieu, Gwen, je tiens une bombe ! J'ai une bombe dans les mains ! Je fais quoi maintenant Gwen ?

Jack : Tu parles à Gwen ?

Ianto : Oui, elle est coincée dans la circulation. Qui sait ce qu'elle va dire quand elle arrivera !

Jack : Ianto, regarde ton oreillette.

Gwen : Ne l'écoute pas Ianto !

Jack : Ianto, ton oreillette est débranchée.

Gwen : Ne l'écoute pas !

Jack : Donc quelle voix entends-tu ?

Gwen : Ne l'écoute pas !

Ianto : Tu n'es pas Gwen ! Vous êtes quoi ?

Mme Wintergreen/Seriath : Je suis Seriath ! Je me nourris de la Mort !

Jack : Tu n'as jamais parlé à Gwen.

Ianto : Mais depuis le début elle m'a parlé, elle me disait ce que je devais faire.

Jack : Elle nous manipulait tous les deux.

Ianto : Elle m'a dit de ne pas te faire confiance et je l'ai crue. Je suis désolé.

Seriath : Vous êtes dans la Maison des Morts. Rien n'est ce qu'il semble paraître. J'ai tellement faim. Cette femme peut encore me servir une dernière fois.

Mme Wintergreen : Oh, m... Mon... huu, tu m'as manqué. Je suis libérée. J'en suis libérée. Mais, Jack... Jack, je comprends la raison de votre avertissement. La passerelle est ouverte, n'est-ce pas ?

Jack : Oui.

Mme Wintergreen : Je vous demande pardon. Le plus triste c'est que nous étions tous réunis pour chercher quelqu'un et nous les avons trouvés. (Vagissements de bébé). C'est mon petit bébé. Si jeune, il y a si longtemps.

Jack : Madame Wintergreen.

Mme Wintergreen : Il pleure et il m'appelle. Il a faim. Je dois le rejoindre.

Jack : Non !

Mme Wintergreen : Mais je dois le faire. Il a besoin de sa maman. Et je ne pense pas avoir d'autre choix, non ?

Ianto : N'y allez pas !

Mme Wintergreen : Je désirais le revoir depuis si longtemps. Jamais je n'aurais cru cela possible. Oh, mon merveilleux garçon ! (elle chante). Tu es mon soleil, mon soleil à moi...

 

TWTWTTWTW

 

Ianto : Elle est partie ? Pourquoi ?

Jack : Il était trop tard pour la sauver. C'était plus fort qu'elle. Seriath utilise les morts contre nous. On ne peut rien leur refuser.

Ianto : Moi je peux ! On doit arrêter tout ça ! Oh !

Bruit de tremblement de terre.

Jack : La Maison des Morts s'engouffre dans la Faille. C'est bientôt fini.

Ianto : Hey, j'ai toujours cette boîte dans les mains. Qu'est-ce que c'est au juste ? C'est une bombe ?

Jack : Ouvre-la, Ianto !

Bruit de papier.

Ianto : C'est que des cailloux et du charbon.

Jack : Des pierres des collines, du charbon de la cave et un minuscule détonateur. Juste assez pour faire pas mal de poussière.

Ianto : De la poussière ?

Jack : Tout le Pays de Galles est une gigantesque batterie bourrée de l'énergie stockée par la Faille. La municipalité de Cardiff pense que c'est du radon mais quelque chose venant de très loin est emprisonné dans ces pierres. C'est sans danger sauf si tu le libères au moment où un monde s'engouffre dans un autre monde.

Ianto : C'est comme ça qu'on va détruire Seriath.

Jack (ricane) : A la minute où Elle va atteindre notre monde, je libère l'énergie stockée dans ce paquet. Ce qui va balayer Seriath et refermer la Faille pour toujours. Ces pierres vont s'élever et se mettre à chanter.

Ianto : Refermer la Faille ?

Jack : Son heure est venue.

Père de Ianto : Bonjour, j'espère que je ne dérange pas ?

Ianto : Pas maintenant, papa.

Père de Ianto : J'ai juste un mot à dire. Vous devez être Jack. J'ai tellement entendu parler de vous. Pas par Ianto. Il était toujours trop occupé.

Jack : Par Seriath ? Je ne lui ferais pas confiance.

Père de Ianto : Non, J'ai entendu parler de vous par les personnes que vous avez envoyées au royaume des morts. Tous les gens que vous avez tués !

Ianto : Ça suffit !

Père de Ianto : Il y a pas mal de gens ici qui sont impatients de vous revoir, Capitaine. Mais c'est pour mon fils que je suis venu.

Ianto : Vraiment ?

Père de Ianto : Ianto, écoute-moi, juste cette fois-ci. Ok ? Réfléchis à ce que tu tiens dans les mains.

Ianto : La dernière chance de sauver ce monde.

Père de Ianto : Non, non, non, tu as tout faux ! C'est la clé du royaume des morts. Tu nous y enfermeras pour toujours. C'est ce que tu veux, fils ? C'est pas pour moi. Pour ta maman.

Ianto : Arrête ! Je suis désolé mais on peut pas laisser cette créature s'échapper.

Jack : Quel qu'en soit le prix.

Père de Ianto : Vraiment, Jack ? Et si je vous disais que vous pourriez prendre Ianto et partir. Faire demi tour et quitter ce lieu.

Ianto : Il ne le fera pas, papa...

Père de Ianto : Tu sais c'est quoi ton problème, fils ? Tu crois toujours avoir la meilleure réponse. Ce n'est pas à toi que je le demande. C'est à Jack. Qu'en dites-vous ?

Jack : Faire demi tour et partir d'ici ?

Ianto : Jack, on ne peut pas !

Père de Ianto : Tu ne m'as jamais écouté de mon vivant. Et pas plus à présent que je suis mort.

Ianto : Je suis désolé, papa mais tu n'es pas réel, tu es juste un esprit. Pourquoi devrais-je croire un mot de ce que tu dis ?

Père de Ianto : Je n'ai jamais pu te donner ce que tu voulais mais je peux donner à Jack quelque chose de spécial. Pas vrai, Jack ?

Jack : Monsieur Jones, vous devriez être fier de votre fils. C'est lui que je choisirai d'avoir à mes côtés pour défier Seriath.

Ianto : Merci, Jack.

Père de Ianto : Mon garçon vous est très spécial, n'est-ce pas ? Il ne va plus vous faire perdre de votre précieux temps. Elle va gagner. Jack, vous saviez ce que vous trouveriez en venant dans la Maison des Morts ?

Jack : Oui. Partez.

Père de Ianto : J'ai du mal à croire que vous allez le laisser mourir... à nouveau. Adieu, Ianto.

 

TWTWTWTWTW

 

Ianto : Qui est mort ? De qui parlait-il ?

Jack : D'une personne que j'étais sûr de trouver en venant à la dernière soirée dans la Maison des Morts. Ianto Jones.

Ianto : Jack ? Quoi ?

Jack : Ianto, il y a six mois de cela, tu es mort dans mes bras. Tu es un fantôme.

Ianto : Non !

Jack : Je suis venu pour te voir. Je n'ai pas pu m'en empêcher.

Ianto : Je suis mort.

Jack : Tu étais là en train de m'attendre quand je suis arrivé. Ianto Jones, toujours à l'heure.

Ianto : Mais je me sens réel. Je ne suis pas un fantôme. J'ai mangé du porridge ce matin, non ? Jack, je m'en souviens plus.

Jack : Je ne pensais pas te voir si réel. C'est au delà de mes espérances.

Ianto : Merci.

Jack : Tu ne comprends pas. Je pensais qu'il te ressemblerait, c'est tout.

Ianto : Il ?

Jack : Cela m'a dépassé. Jamais je n'ai espéré que ce serait vraiment toi. Seriath s'est servie de ma douleur et du temps. Elle t'a recrée, Ianto et oh, je n'ai pas le courage de te regarder.

Ianto (pleurant) : Quoi ? Jack !

Jack : Pardon, Ianto. Pardon !

Ianto : Ne me touche pas ! Non !

Jack : D'accord.

Ianto : Alors, je suis mort comment ?

Jack : Tout s'est passé si vite.

Ianto : C'est pas une réponse ! C'était de ta faute ?

Jack : Tu as été une des premières victimes de la pandémie alien. Tu as été si courageux. Tu es mort en sauvant le monde.

Ianto : Eh bien si tu croyais que je m'en souviendrais ce n'est pas le cas. J'ai eu des funérailles ?

Jack : Je l'ignore. Je n'étais pas là.

Ianto : Quoi ?

Jack : J'ai dû partir. Pardon.

Ianto : Tu n'as pas pu m'allonger pour le repos éternel. Tu m'as fait ça ? Tu m'a ramené juste pour me dire adieu. Tout ça n'a rien à voir avec le devoir de refermer la Faille, ou de détruire la Bête, ni même tes foutus cailloux ! Rien à voir avec moi non plus, même pas. Tout cela te concerne, toi, Jack !

Jack : Ianto, les choses ne se sont pas passées comme je l'avais planifié.

Ianto : Mais tu l'espérais ! Que je te dise des choses gentilles, que j'étais reconnaissant.

Jack : Je voulais juste te revoir une dernière fois, c'est tout ! C'est pour ça que je suis venu ici !

Ianto : Eh bien, c'est charmant !

Jack : Ianto, de toutes les personnes que j'ai perdues, c'est toi que j'avais envie de revoir, tu peux comprendre ça ?

Ianto : Merci. Au moins tu ne m'as pas oublié !

Jack : Comment le pourrais-je ? Je suis peut-être immortel mais je n'oublie pas. Je perds tout le monde mais je n'oublie aucun de vous. Je fais des efforts si grands pour me souvenir.

Ianto : On croirait que c'est par charité.

Jack : Ne dis pas ça ! Jamais !

Ianto : Jack, jamais je n'aurais cru que la dernière chose que je te dirais serait celle-ci : "pars !". Je t'en prie, c'est intenable !

Jack : Je devais te revoir. Tu n'as pas idée de ce que c'est de revenir à la vie et de trouver le monde vide, parce que tu n'étais plus là. Peu importe le nombre de fois où je meurs, je me réveille toujours tout seul.

Ianto (soupir) : Je n'ai pas demandé à revenir.

Jack : Moi non plus ! Toi et moi, Ianto Jones, enfin unis jusqu'au bout. Qu'en dis-tu ? Dans quelques secondes Seriath va se réveiller et je déclencherai ce gadget pour la détruire et refermer la Faille pour toujours.

Ianto : Tu ne comptes pas en réchapper, n'est-ce pas ?

Jack : Non, ça risque de faire un grand boum !

Ianto : Tu es immortel !

Jack : La suite est encore mieux : tout sera plongé dans l'oubli, perdu entre les mondes, à jamais et quoi? C'est une sacrée belle fin ! Huuu... J'ai assez vécu, je trouve. Je t'ai revu, que demander d'autre ?

Ianto : Eh bien, on pourrait simplement s'en aller.

Jack : Quoi ?

Ianto : Mon père a dit qu'on pouvait s'en aller tous les deux.

Jack (rit) : Pas question. Tu me charries, hein ? Tu veux dire partir d'ici ?

Ianto : Pourquoi ne pas essayer ? La Faille, le vieux démon, les cailloux magiques, pour une fois, que quelqu'un d'autre s'en occupe !

Jack : On peut faire ça ?

Ianto : Je suis réel, n'est-ce pas ?

Jack : Ça ne marchera jamais ! Si nous passons cette porte nous retournons dans le monde réel. Et si tu disparaissais ? Qu'arriverait-il ?

Ianto : Ce n'est pas une raison pour ne pas essayer. C'est dommage non, de m'avoir récupéré pour me perdre à nouveau. Un peu nul.

Jack : C'est vrai. Seriath, la dernière femme d'un monde révolu. Ah, elle n'est pas si spéciale. Mais il n'existe qu'un seul Ianto Jones.

Ianto : Et il n'y a jamais eu qu'un seul Capitaine Jack Harkness !

Jack : Et puis merde ! Ça se tente ! On va laisser le gadget ici pour Seriath.

Ianto : Tout l'immeuble est en train de s'écrouler dans la Faille.

Jack : On ferait mieux de partir et vite !

Ianto : Une fois la porte d'entrée franchie, il n'y a pas de retour possible.

Jack : Je n'en ai pas besoin ! Je t'ai retrouvé, Ianto. On va le faire, allez viens, Ianto ! Sois courageux !

Ianto : Toujours !

Jack : Bon retour dans le monde des vivants, Ianto Jones ! Est-ce que ça a marché ? Es-tu à nouveau réel? Ianto ? Ianto !

Ianto : Je ne viens pas !

Jack : Non, Ianto, allez viens ! Tu as encore le temps !

Ianto : Non, Jack. Tu sais que je ne peux pas. Ma place est ici, dans la Maison des Morts, avec ton gadget, à sauver le monde !

Jack : Ne fais pas ça !

Ianto : Désolé, Jack. Donc ça va détruire la Faille. C'est une sacrée belle fin !

Jack : Non, pas comme ça ! Ne me quitte pas comme ça !

Ianto : Je dois y aller.

Jack : Ianto, non ! Je ne l'ai jamais dit comme j'aurais dû le dire...

Ianto : Pas besoin.

Jack : Si ! Ianto Jones, je t'aime !

Ianto : Et je t'aime aussi, Jack. Eh bien voilà, faut agir. Adieu Jack !

Bruit de Faille.

 

TWTWTWTWTW

 

Femme : Excusez-moi ?

Jack : Pardon ?

Femme : Je cherche les fantômes.

Jack : Quoi ?

Femme : Dans la Maison des Morts ? Le pub le plus hanté du Pays de Galles, c'est ça ? Une séance est organisée pour ce soir, j'espère ne pas être en retard.

Jack : Elle est fermée.

Femme : Fermée ?

Jack : Vous avez raté les fantômes. La Maison des Morts n'est plus.

Femme : Mais mon GPS m'indique qu'elle est là quelque part.  Je le sais.

Jack : Adieu, Ianto.

 

GENERIQUE FINAL

Ecrit par chrismaz66 
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Locksley, 25.03.2024 à 20:10

Pas beaucoup de promo... Et si vous en profitiez pour commenter les news ou pour faire vivre les topics ? Bonne soirée sur la citadelle !

choup37, 26.03.2024 à 10:09

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